Je suis content du récent article de André Pratte sur la loi 101. Il a effectivement raison de noter, comme je l'ai fait, que le français est en progression chez les allophones. Cependant, il n y a rien d'innovateur dans cela, en fait c'est tout à fait normal de dire que davantage d'interactions économiques librement faites est la meilleure manière de promouvoir le français.
Moi et Bryan avions noté dans un article dans La Presse il y a quelques mois que la proportion d'allophones choissisant le cégep en anglais était passé de 81% en 1981 à 50% en 2008. Je pense que ce chiffre devrait être considéré avec une certaine importance. Si les allophones choissisent le français par dessus l'anglais, c'est parce qu'il existe un rendement à être fluent en français pour vivre au Québec et ce même à Montréal. Considérant que la langue du cégep est un choix libre, c'est intéressant de voir que naturellement les allophones (qui ont souvent l'anglais comme langue d'usage à la maison) choissisent le français.
C'est bien de voir que cet argument est remarqué dans La Presse et par sa planche éditoriale.
Mieux que renforcer la loi 101
dimanche 28 février 2010
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Vincent Geloso
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Mieux que renforcer la loi 101
2010-02-28T12:06:00-08:00
Vincent Geloso
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Bryan Breguet est candidat au doctorat en sciences économiques à l’université de Colombie-Britannique. D’origine Suisse, il a passé les cinq dernières années au Québec au cours desquelles il s’est engagé en politique provinciale malgré le fait qu’il ne possédait pas encore la citoyenneté canadienne. Il détient un B.Sc en économie et politique ainsi qu’une maitrise en sciences économiques de l’université de Montréal. Récipiendaire de plusieurs prix d’excellences et bourses, il connaît bien les méthodes quantitatives et leurs applications à la politique.
Vincent Geloso holds a master’s degree in economic history from the London School of Economics, with a focus on business cycles, international development, labor markets in preindustrial Europe and the new institutional economics. His research work examined the economic history of the province of Quebec from 1920 to 1960. He holds a bachelor’s degree in economics and political science from the Université de Montréal. He has also studied in the United States at the Washington Centre for Academic Seminars and Internships. Mr. Geloso has been an intern for the Prime Minister’s cabinet in Ottawa and for the National Post. He has also been the recipient of a fellowship from the Institute for Humane Studies and an international mobility bursary from the Ministère des Relations internationales du Québec. Currently, he is an economist at the Montreal Economic Institute.
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