Jean-François Lisée s'y remet. Eh oui, il continue d'affirmer que la dette nette est un indicateur intéressant pour le Québec. Cette fois-ci, il regarde le cas de l'Ontario pour défendre son argument. Le problème c'est que même le ministère des finances du Québec déclare que la dette nette est un indicateur sans intérêt pour les firmes qui évaluent la cote de crédit du gouvernement, et donc le service de la dette qui s'y associe.
Premièrement, en page 36 du document sur la dette du dernier budget, le ministère des finances décrit en détails ce que regardent les agences de cotation comme Moody's et Standards & Poors. Nul part voit-on la mention de la dette nette, des actifs, ou des infrastructures du gouvernement. Deuxièment, même en étandant le nombre d'agence au lieu de se concentrer sur Moody's, on voit dans le budget 2007 (page 16-17) que nul part il y a mention de la dette nette comme déterminant du service de la dette.
Ce qu'il faut comprendre c'est que la dette nette est trompeuse. Les routes par exemple que le Québec ne sont pas 1) aisément liquidables et 2) pas nécessairement rentables et représentent des liabilités potentielles (après tout, il faut maintenir les routes). Ensuite, il faut comprendre que ce qui nous inquiète dans la dette, c'est la part du budget futur qui devrait être alloué à son service. Et comme la dette nette n'est pas importante dans la détermination de la côte de crédit (lire: le taux qu'on va se faire charger), alors celle-ci n'a aucun poids dans la question du service de la dette.
Premièrement, en page 36 du document sur la dette du dernier budget, le ministère des finances décrit en détails ce que regardent les agences de cotation comme Moody's et Standards & Poors. Nul part voit-on la mention de la dette nette, des actifs, ou des infrastructures du gouvernement. Deuxièment, même en étandant le nombre d'agence au lieu de se concentrer sur Moody's, on voit dans le budget 2007 (page 16-17) que nul part il y a mention de la dette nette comme déterminant du service de la dette.
Ce qu'il faut comprendre c'est que la dette nette est trompeuse. Les routes par exemple que le Québec ne sont pas 1) aisément liquidables et 2) pas nécessairement rentables et représentent des liabilités potentielles (après tout, il faut maintenir les routes). Ensuite, il faut comprendre que ce qui nous inquiète dans la dette, c'est la part du budget futur qui devrait être alloué à son service. Et comme la dette nette n'est pas importante dans la détermination de la côte de crédit (lire: le taux qu'on va se faire charger), alors celle-ci n'a aucun poids dans la question du service de la dette.