David Gagnon reprend mon point d'hier avec brio pour dénoncer les fallacies de Jean-François Lisée. Cependant, il m'a donné l'idée d'aller voir quel est le taux d'intérêt dont bénéficie le gouvernement du Québec. En retirant les chiffres sur la dette consolidée du Québec du dernier budget et en les combinant aux services de la dette d'année en année qui sont mentionnés dans les discours de budget, on remarque que le service de la dette continue d'augmenter.
Cependant, ce qu'on remarque moins c'est que le taux d'intérêt sur la dette (environ un quart de la dette est contracté en titres variables) baisse progressivement depuis 2003.
Cependant, ce qu'on remarque moins c'est que le taux d'intérêt sur la dette (environ un quart de la dette est contracté en titres variables) baisse progressivement depuis 2003.
Considérant qu'un quart de la dette a des taux variables, un retour au niveau de 2003 pour le taux variables,en faisant l'hypothèse que la dette de 2010 reste identique, implique que le service de la dette de 6.98 milliards à 7.99 milliards. Le calcul n'est pas un parfait calcul comptable et n'inclut pas la croissance prévue de la dette en 2011, cependant la hausse de près de 1 milliards du service de la dette pour un retour au niveau de 2003 (1,2 points de hausse du taux d'intérêts sur les titres variables) est assez inquiétant.
Alors quand Jean-François Lisée nous dit qu'on peut regarder la dette nette et se consoler, c'est comme si un alcoolique à une fête me disait qu'il allait conduire avec sa bière dans les mains sous le prétexte qu'il n y a aucune différence entre boire avant de conduire et boire en conduisant.
Alors quand Jean-François Lisée nous dit qu'on peut regarder la dette nette et se consoler, c'est comme si un alcoolique à une fête me disait qu'il allait conduire avec sa bière dans les mains sous le prétexte qu'il n y a aucune différence entre boire avant de conduire et boire en conduisant.