Après plusieurs semaines de vacances ou je n'ai pas fait grand chose de très productif, je vous reviens pour vous sauver de Bryan (bah, ca fait 2 semaines que je l'ai pas dénigré publiquement, il fallait bien que je brise la glace). Je profite donc de l'occassion pour commenter le budget de Jean Charest. Oui, je sais j'ai un peu de retard mais bon il faut faire avec.
Pour être très honnête, j'apprécie ce budget dans son ensemble. Il s'est attaqué à plusieurs points chers à mon coeur: la hausse des tariffs, la hausse de la TVQ, un contrôle de la croissance des dépenses et un dégel annoncé des frais de scolarité. Certes, j'aurai aimé davantage une réduction des dépenses et non pas un contrôle de la croissance. J'aurai aimé aussi voir des baisses d'impôts se profiler à l'horizon quite à hausser davantage la TVQ et les frais d'usagers (disons d'ici cinq ans). Mais ce qui me frappe c'est la chose suivante: le temps perdu.
En 2003, Jean Charest avait été élu sur un agenda de "réingénerie de l'État" et n'a finalement presque rien fait. En fait, entre 2003 et 2008, Jean Charest a augmenté la taille de l'État de manière importante. Les revenus de l'État en pourcentage du PIB sont passés de 22.96 à 26.47 , et ce malgré les baisses d'impôts de 2007, et les dépenses ont suivi une tendance similaire. La dette aussi suit la trajectoire qu'on connaît et que nous avons déjà dénoncé sur ce blogue. Mais imaginons que la hausse de la TVQ avait commencé dés 2006, après qu'Ottawa aille baisser la TPS moi et Bryan avons estimé que cela aurait rapporté 10 milliards à l'État. Ce montant aurait pu servir au remboursement de la dette (et la réduction du service de la dette dans les dépenses actuelles du gouvernement) sans même hausser le fardeau des contribuables. Les mesures de contrôle de croissance des dépenses auraient pu être mises en oeuvre dés 2003. Un exemple simple aurait été d'arrêter les programmes d'aide au secteur forestier qui continue de dépendre de l'État dans ce budget à hauteur de 50 millions ou de commencer à réarranger les subventions aux entreprises pour qu'elles rejoingnent la moyenne de nos voisins de l'Ontario.
Bien sûr, j'aime bien ces mesures mais j'aimerai encore mieux des variantes plus radicales de celles-ci(privatisations, déréglementations, coupures de dépenses claires et nettes). Cependant, ce qu'on doit remarquer c'est que toutes ces petites réformes auraient pu être mises en branle dés 2003 et nous aurions aujourd'hui une situation moins difficile au plan du déficit. Ce budget selon moi nous démontre une chose, c'est que Jean Charest a (presque) rien fait entre 2003 et 2010 et maintenant nous avons une situation plus compliquée à cause de cette inaction.
Pour être très honnête, j'apprécie ce budget dans son ensemble. Il s'est attaqué à plusieurs points chers à mon coeur: la hausse des tariffs, la hausse de la TVQ, un contrôle de la croissance des dépenses et un dégel annoncé des frais de scolarité. Certes, j'aurai aimé davantage une réduction des dépenses et non pas un contrôle de la croissance. J'aurai aimé aussi voir des baisses d'impôts se profiler à l'horizon quite à hausser davantage la TVQ et les frais d'usagers (disons d'ici cinq ans). Mais ce qui me frappe c'est la chose suivante: le temps perdu.
En 2003, Jean Charest avait été élu sur un agenda de "réingénerie de l'État" et n'a finalement presque rien fait. En fait, entre 2003 et 2008, Jean Charest a augmenté la taille de l'État de manière importante. Les revenus de l'État en pourcentage du PIB sont passés de 22.96 à 26.47 , et ce malgré les baisses d'impôts de 2007, et les dépenses ont suivi une tendance similaire. La dette aussi suit la trajectoire qu'on connaît et que nous avons déjà dénoncé sur ce blogue. Mais imaginons que la hausse de la TVQ avait commencé dés 2006, après qu'Ottawa aille baisser la TPS moi et Bryan avons estimé que cela aurait rapporté 10 milliards à l'État. Ce montant aurait pu servir au remboursement de la dette (et la réduction du service de la dette dans les dépenses actuelles du gouvernement) sans même hausser le fardeau des contribuables. Les mesures de contrôle de croissance des dépenses auraient pu être mises en oeuvre dés 2003. Un exemple simple aurait été d'arrêter les programmes d'aide au secteur forestier qui continue de dépendre de l'État dans ce budget à hauteur de 50 millions ou de commencer à réarranger les subventions aux entreprises pour qu'elles rejoingnent la moyenne de nos voisins de l'Ontario.
Bien sûr, j'aime bien ces mesures mais j'aimerai encore mieux des variantes plus radicales de celles-ci(privatisations, déréglementations, coupures de dépenses claires et nettes). Cependant, ce qu'on doit remarquer c'est que toutes ces petites réformes auraient pu être mises en branle dés 2003 et nous aurions aujourd'hui une situation moins difficile au plan du déficit. Ce budget selon moi nous démontre une chose, c'est que Jean Charest a (presque) rien fait entre 2003 et 2010 et maintenant nous avons une situation plus compliquée à cause de cette inaction.