Comment améliorer (relativement) la compétitivité du Québec

lundi 17 novembre 2008 ·

Il existe une alternative à toutes les idées de réforme de l'État, de privatisations, de déréglementation et de libéralisation que moi et Bryan mettons de l'avant pour améliorer la compétitivité du Québec.

En fait l'alternative est très simple. Les syndicats, l'Union des Producteurs Agricoles, les Fédérations Étudiantes et Associations communautaires sont les premières à déclarer que face à la Chine, l'Inde et les autres pays émergents, nos secteurs primaires et secondaires ne peuvent pas compétionner. La raison selon eux serait le cheap labour dans ces pays. Donc ils se plaignent de la condition des travailleurs en Chine qui sont du cheap labour(c'est quoi l'alternative à être dans une shop?) et de la compétition ''injuste''(pourquoi c'est injuste qu'ils aillent des emplois qui paient mieux qu'être agriculteur?) qui met les Québécois dans la rue (je fais de l'exagération-type d'un syndicaliste là).
La solution est la suivante. On fait que les syndicalistes deviennent un bien (pas un service c'est clair) exportable. On pourra donc exporter des syndicalistes en Chine. Pendant qu'ils sont en Chine, ils vont faire augmenter le salaire industriel moyen de manière artificielle et donc réduire la productivité de la Chine(et ralentir de facto son développement). Ainsi, comparativement à la Chine, le Québec deviendra plus compétitif et pas besoin des toutes les idées chiantes que moi et Bryan mettons de l'avant.
On sera pas plus riche, mais on aura l'air moins pauvre.
NOTE : J'ai décidé de poster ce truc suite à une discussion avec un bon ami de Québec qui ne cesse de m'amuser.

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Au sujet du blogue

Scientifiquement justes, politiquement incorrects

Auteurs

Bryan Breguet est candidat au doctorat en sciences économiques à l’université de Colombie-Britannique. D’origine Suisse, il a passé les cinq dernières années au Québec au cours desquelles il s’est engagé en politique provinciale malgré le fait qu’il ne possédait pas encore la citoyenneté canadienne. Il détient un B.Sc en économie et politique ainsi qu’une maitrise en sciences économiques de l’université de Montréal. Récipiendaire de plusieurs prix d’excellences et bourses, il connaît bien les méthodes quantitatives et leurs applications à la politique.







Vincent Geloso holds a master’s degree in economic history from the London School of Economics, with a focus on business cycles, international development, labor markets in preindustrial Europe and the new institutional economics. His research work examined the economic history of the province of Quebec from 1920 to 1960. He holds a bachelor’s degree in economics and political science from the Université de Montréal. He has also studied in the United States at the Washington Centre for Academic Seminars and Internships. Mr. Geloso has been an intern for the Prime Minister’s cabinet in Ottawa and for the National Post. He has also been the recipient of a fellowship from the Institute for Humane Studies and an international mobility bursary from the Ministère des Relations internationales du Québec. Currently, he is an economist at the Montreal Economic Institute.

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