Il existe une alternative à toutes les idées de réforme de l'État, de privatisations, de déréglementation et de libéralisation que moi et Bryan mettons de l'avant pour améliorer la compétitivité du Québec.
En fait l'alternative est très simple. Les syndicats, l'Union des Producteurs Agricoles, les Fédérations Étudiantes et Associations communautaires sont les premières à déclarer que face à la Chine, l'Inde et les autres pays émergents, nos secteurs primaires et secondaires ne peuvent pas compétionner. La raison selon eux serait le cheap labour dans ces pays. Donc ils se plaignent de la condition des travailleurs en Chine qui sont du cheap labour(c'est quoi l'alternative à être dans une shop?) et de la compétition ''injuste''(pourquoi c'est injuste qu'ils aillent des emplois qui paient mieux qu'être agriculteur?) qui met les Québécois dans la rue (je fais de l'exagération-type d'un syndicaliste là).
La solution est la suivante. On fait que les syndicalistes deviennent un bien (pas un service c'est clair) exportable. On pourra donc exporter des syndicalistes en Chine. Pendant qu'ils sont en Chine, ils vont faire augmenter le salaire industriel moyen de manière artificielle et donc réduire la productivité de la Chine(et ralentir de facto son développement). Ainsi, comparativement à la Chine, le Québec deviendra plus compétitif et pas besoin des toutes les idées chiantes que moi et Bryan mettons de l'avant.
On sera pas plus riche, mais on aura l'air moins pauvre.
NOTE : J'ai décidé de poster ce truc suite à une discussion avec un bon ami de Québec qui ne cesse de m'amuser.