Pourquoi mettre fin à une tendance?

lundi 4 mai 2009 ·

Depuis 1960, l'industrie automobile (le Big Three) est en déclin face aux nouveaux compétiteurs et depuis environ 1960, l'État américain (et le Canada aussi) aide ces entreprises qui ne sont toujours pas capable de faire concurrence. Pourquoi tenter de sauver cette industrie? En fait, comment l'État peut-t-il vraiment renverser une telle tendance?

3 commentaires:

Philippe David a dit…
4 mai 2009 à 11:34  

Parce que les politiciens adorent gaspiller de l'argent des contribuables à des fins purement électoralistes?

Jean-François Levert a dit…
4 mai 2009 à 17:13  

Et parce que laissez-faire rime avec je-m'en-foutisme pour une trop grande partie des électeurs...

Pierre Desroches a dit…
5 mai 2009 à 17:29  

Parce que l'industrie, l'état et le consommateur n'ont pas été ni compétant, ni prévoyants. L'état ne pourra rien y faire: si l'industrie nord-américaine et le consommateur ne changent pas dratiquement d'attitude, exit les voitures américaines sauf peut-être les Ford.

À l'évidence, l'état tente de gagner du temps. C'est un calcul à faire: la disparition brutale de GM-Chrysler engendre un formidable chaos dont le coût est plus élevé que l'aide approtée à ceux-ci ou bien on leur offre un parachute doré.

Mais, on s'entend: à terme le couple GM-Chrysler disparaitra de toute mainière.

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Au sujet du blogue

Scientifiquement justes, politiquement incorrects

Auteurs

Bryan Breguet est candidat au doctorat en sciences économiques à l’université de Colombie-Britannique. D’origine Suisse, il a passé les cinq dernières années au Québec au cours desquelles il s’est engagé en politique provinciale malgré le fait qu’il ne possédait pas encore la citoyenneté canadienne. Il détient un B.Sc en économie et politique ainsi qu’une maitrise en sciences économiques de l’université de Montréal. Récipiendaire de plusieurs prix d’excellences et bourses, il connaît bien les méthodes quantitatives et leurs applications à la politique.







Vincent Geloso holds a master’s degree in economic history from the London School of Economics, with a focus on business cycles, international development, labor markets in preindustrial Europe and the new institutional economics. His research work examined the economic history of the province of Quebec from 1920 to 1960. He holds a bachelor’s degree in economics and political science from the Université de Montréal. He has also studied in the United States at the Washington Centre for Academic Seminars and Internships. Mr. Geloso has been an intern for the Prime Minister’s cabinet in Ottawa and for the National Post. He has also been the recipient of a fellowship from the Institute for Humane Studies and an international mobility bursary from the Ministère des Relations internationales du Québec. Currently, he is an economist at the Montreal Economic Institute.

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