Pendant que les yeux du Québec sont rivés sur la commission Bastarache et la mort de Claude Béchard, peu ont remarqué l'étude de l'Institut de recherche sur le français en Amérique concernant la langue au niveau collégial. Cette dernière conclut que "la diversité linguistique, en contexte collégial anglophone, favorise l’utilisation de l’anglais dans toutes les sphères de la vie quotidienne".
À la lumière de cette étude, les jeunes nationalistes sont devenus hyperactifs sur les réseaux sociaux. Cependant, lorsqu'on veut accéder à la méthodologie de l'étude, on se retrouve avec la mention "erreur". C'est à l'image des conclusions établies par cette étude même si je ne discute pas les chiffres.
Normalement, quand on analyse une tendance, il faut essayer d'évaluer si elle s'amplifie ou se dissipe. Il est tout à fait possible que cette problématique se règle d'elle-même. Mais si une telle étude avait commencé en 1981 et qu'elle se continuait, on verrait en fait que l'anglais perd de sa force et que le cégep en anglais a contribué au bilinguisme des francophones. Trop ambitieuse dans ses conclusions, cette étude aurait peut-être dû être plus modeste dans ses affirmations.
Normalement, quand on analyse une tendance, il faut essayer d'évaluer si elle s'amplifie ou se dissipe. Il est tout à fait possible que cette problématique se règle d'elle-même. Mais si une telle étude avait commencé en 1981 et qu'elle se continuait, on verrait en fait que l'anglais perd de sa force et que le cégep en anglais a contribué au bilinguisme des francophones. Trop ambitieuse dans ses conclusions, cette étude aurait peut-être dû être plus modeste dans ses affirmations.