Réforme de la santé

dimanche 21 mars 2010 ·

Je suis bien heureux de voir que les États-Unis ont adopté une réforme massive de la santé. Non pas que je considère ladite réforme comme parfaite, loin de là. En fait, je ne connais pas vraiment les détails, mais les grandes lignes me satisfont. Non je suis surtout satisfait de voir qu'il est encore possible de faire passer de grandes réformes! Même dans un pays sclérosé par les groupes d'intérêts et de pression. Et bon, je sais fort bien que la droite libertarienne au Québec verra cette loi comme la fin de la liberté, mais je n'ai pas la même définition simpliste de ce qu'est la liberté. Ce que je vois, c'est que les États-Unis rejoignent enfin le reste du monde occidentale en assurant toute sa population.

Au fait, le seuil de pauvreté pour une famille de 4 est de $22,050 par an. Vu que n'importe qui gagnant moins de 400% de ce seuil est admissible à une subvention pour payer ses primes, cela veut dire qu'une famille de 4 ayant un revenu familiale de $88,000 est admissible?! On est loin des seuils de l'aide judiciaire au Québec...

Voilà, un petit poste non analytique, pour donner mon avis. Et aussi partager le lien sur le résumé de la réforme, car si vous êtes comme moi, vous ne saviez pas vraiment les détails du plan.

Commentaires (5)

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C'est quoi la liberté si tu nous en fais une définition?
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Gilles Laplante · il y a 786 semaines

Si pour vous obliger les gens à s'assurer sous peine d'amendes est votre conception de la liberté, on va être obligé de revoir la définition du dictionnaire.
1 réponse · actif il y a 786 semaines
Tant qu'à faire, aucun pays n'est libre vu qu'on oblige les citoyens à payer des taxes et impots! Après tout, on suivant la logique de votre commentaire, le gouvernement me force à payer pour une multitude de services que je n'utiliserai jamais.

Il y a de multiples raisons dans le marché de l,assurance pour obliger les gens à s'assurer (sélection adverse par exemple), des raisons qui empêcheraient un libre marché d'être efficace. Par exemple, si un jeune idiot pense etre invisible et estime ne pas avoir besoin d'assurance, qu'arrive-t-il s'il a un accident? Vous me direz: il payera de sa poche. Ok d'accord, mais si les frais sont supérieurs à sa richesse, il fera faillite? Et le gouvernement ne se fera jamais rembourser ses frais... Il s'agît juste d'un exemple ici, mais on peut en trouver plein comme cela. Le fait est que ne pas avoir d'assurance maladie est totalement idiot et ne saurait être justifié. Donc je ne vais pas pleurer car les quelques jeunes cons qui pensent ne pas en avoir besoin devraient payer 600$ par an. Il ne s'agît en rien de la preuve que la liberté est fragilisée aux Etats-Unis.
"Et le gouvernement ne se fera jamais rembourser ses frais... Il s'agît juste d'un exemple ici, "

Quel bel argument pour sortir le gouvernement complètement de la prestation des soins de santé.

Aux É-U, non seulement on ne donne plus le choix de s'assurer ou non, mais on a même pas le choix du degré de couverture dans la plupart des états. C'est pourquoi les primes d'assurances sont si élevées. Il n'existe pas de marché libre dans la santé aux É-U. C'est pourquoi la réforme d'Obama ne règlera absolument rien.
Oui et un marché totalement libre de l'assurance n,arrivera jamais (pas éthique), donc autant avoir une seule assurance de base, publique et obligatoire! Ensuite, on peut avoir de la concurrence sur le reste, avec du privé.

Je suis d,accord que si on ne laisse pas de choix (prestations, etc), alors autant n'avoir qu'une compagnie.

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Scientifiquement justes, politiquement incorrects

Auteurs

Bryan Breguet est candidat au doctorat en sciences économiques à l’université de Colombie-Britannique. D’origine Suisse, il a passé les cinq dernières années au Québec au cours desquelles il s’est engagé en politique provinciale malgré le fait qu’il ne possédait pas encore la citoyenneté canadienne. Il détient un B.Sc en économie et politique ainsi qu’une maitrise en sciences économiques de l’université de Montréal. Récipiendaire de plusieurs prix d’excellences et bourses, il connaît bien les méthodes quantitatives et leurs applications à la politique.







Vincent Geloso holds a master’s degree in economic history from the London School of Economics, with a focus on business cycles, international development, labor markets in preindustrial Europe and the new institutional economics. His research work examined the economic history of the province of Quebec from 1920 to 1960. He holds a bachelor’s degree in economics and political science from the Université de Montréal. He has also studied in the United States at the Washington Centre for Academic Seminars and Internships. Mr. Geloso has been an intern for the Prime Minister’s cabinet in Ottawa and for the National Post. He has also been the recipient of a fellowship from the Institute for Humane Studies and an international mobility bursary from the Ministère des Relations internationales du Québec. Currently, he is an economist at the Montreal Economic Institute.

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