Dans son oeuvre immortelle, The Little Ice Age, l'historien Brian Fagan illustre comment au Moyen-Âge les populations humaines s'adaptaient aux pires effets du changement climatique. Dans cette oeuvre, il ne tente pas du tout de nier le réchauffement climatique mais plutôt de démontrer comme l'être humain s'adapte aux changements dans son environnement.
Considérant l'évolution économique spectaculaire depuis le Haut Moyen-Âge (je dirai surtout depuis la Révolution Industrielle), il est difficile de croire que l'Humanité ne s'adaptera pas aux pires effets du changement climatique. Il est possible de contrôler - sans même mitiger le réchauffement - les pires effets du réchauffement à des coûts relativement modestes échelonnés sur de longues périodes de temps. Certaines personnes se déplaceront plus loin des étendues d'eau et des cours d'eau, s'établiront dans des endroits où les risques sont plus bas(puisque aucune compagnie d'assurance ne voudra assurer une maison dans une zone à haut risque).
C'est pour cela que je trouve ridicule d'entendre six Prix Nobel de physique s'aventurer sur une question de politiques publiques sans comprendre l'environnement dynamique. Ce n'est pas vrai que nous mourrerons tous et que nous ne pourrons jamais survivre au réchauffement climatique. C'est de la grosse frime. La vraie question sur le réchauffement climatique se pose sur deux angles:
Considérant l'évolution économique spectaculaire depuis le Haut Moyen-Âge (je dirai surtout depuis la Révolution Industrielle), il est difficile de croire que l'Humanité ne s'adaptera pas aux pires effets du changement climatique. Il est possible de contrôler - sans même mitiger le réchauffement - les pires effets du réchauffement à des coûts relativement modestes échelonnés sur de longues périodes de temps. Certaines personnes se déplaceront plus loin des étendues d'eau et des cours d'eau, s'établiront dans des endroits où les risques sont plus bas(puisque aucune compagnie d'assurance ne voudra assurer une maison dans une zone à haut risque).
C'est pour cela que je trouve ridicule d'entendre six Prix Nobel de physique s'aventurer sur une question de politiques publiques sans comprendre l'environnement dynamique. Ce n'est pas vrai que nous mourrerons tous et que nous ne pourrons jamais survivre au réchauffement climatique. C'est de la grosse frime. La vraie question sur le réchauffement climatique se pose sur deux angles:
- Ce ne sont pas tant les dégâts possibles qui sont inquiétants mais les coûts d'adaptation versus les coûts de la mitigation. S'adapter accaparera des ressources de certains secteurs pour les allouer - par exemple - à la construction de digues, barrages etc. Dans ce cas, ces ressources ne seront plus disponibles pour d'autres secteurs. C'est la vraie question à laquelle il faut réflechir intelligemment.
- La question de l'adaptation devient plus simple à des niveaux plus élevés de richesse. Par exemple, il est facile pour un ménage près des Everglades en Floride de déménager qu'un ménage du Bangladesh. Des niveaux plus élevés de richesse et de productivité permettrait à des pays comme Tuvalu (très à risque) de s'adapter plus facilement aux changements. Il faut donc considérer la question du réchauffement d'une manière multifaciétale. Le libre-échange international pourrait notamment permettre à des pays pauvres d'Afrique d'accéder à des opportunités qui leur permettront de s'enrichir et donc de réduire le poids de l'adaptation.