Réduire les incidences de la malaria

vendredi 24 avril 2009 ·

Avec le réchauffement climatique, la malaria peut se développer plus facilement grâce à des conditions plus favorables pour les moustiques. Donc, plus de réchauffement climatique et plus d'incidences de malaria. Donc il faut mitiger le réchauffement climatique.

C'est vrai que ca pourrait réduire les incidences de malaria, mais suivre les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé quant à l'utilisation du DDT pour le contrôle des populations de moustiques pourrait être immensément plus efficace. Je suis en faveur de tenter de mitiger les effets du réchauffement, mais argumenter qu'il faut le faire -entre autres- pour réduire la malaria est juste un argument faible et sans valeur.

1 commentaires:

Philippe David a dit…
24 avril 2009 à 10:29  

Une simple analyse coût-bénéfice révèlerait qu'on pourrait réduire les incidences de malaria bien plus efficacement et pour beaucoup moins cher en utilisant le DDT qu'en réduisant les émissions de carbone, mais n'allez surtout pas dire ça à des groupes comme Green Peace.

De plus, la malaria est bien plus une maladie de pauvreté qu'autre chose. Des politiques de libre-échange aideraient aussi les pays les plus atteints à enrayer la malaria en augmentant le niveau de vie. Il existait des cas de malaria aux É-U jusque dans les années 30. Aujourd'hui il n'y en a plus parce que la richesse des É-U et des autres pays occidentaux permet de meilleures infrastructures médicales. Il serait très douteux que cette maladie se réimplante aux É-U et en Europe, comme le prétendent aussi les catastrophistes.

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Au sujet du blogue

Scientifiquement justes, politiquement incorrects

Auteurs

Bryan Breguet est candidat au doctorat en sciences économiques à l’université de Colombie-Britannique. D’origine Suisse, il a passé les cinq dernières années au Québec au cours desquelles il s’est engagé en politique provinciale malgré le fait qu’il ne possédait pas encore la citoyenneté canadienne. Il détient un B.Sc en économie et politique ainsi qu’une maitrise en sciences économiques de l’université de Montréal. Récipiendaire de plusieurs prix d’excellences et bourses, il connaît bien les méthodes quantitatives et leurs applications à la politique.







Vincent Geloso holds a master’s degree in economic history from the London School of Economics, with a focus on business cycles, international development, labor markets in preindustrial Europe and the new institutional economics. His research work examined the economic history of the province of Quebec from 1920 to 1960. He holds a bachelor’s degree in economics and political science from the Université de Montréal. He has also studied in the United States at the Washington Centre for Academic Seminars and Internships. Mr. Geloso has been an intern for the Prime Minister’s cabinet in Ottawa and for the National Post. He has also been the recipient of a fellowship from the Institute for Humane Studies and an international mobility bursary from the Ministère des Relations internationales du Québec. Currently, he is an economist at the Montreal Economic Institute.

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