On apprend qu'après les réglementations sur les pit-bulls en Ontario, il est possible que le gouvernement revienne en arrière en les autorisant si une tentative en cour suprême réussit à faire tomber le réglement. Ce qui est intéressant à noter c'est que les réglementations sur les chiens dangereux en Europe se sont toujours faites par vague d'attention médiatique à la question malgré qu'on peut questionner les coûts et les bénéfices de telles réglementations.
En sus, les premières vagues de réglementations ont soit l'air forcée sur le politicien qui les met en place et elles finiront par être assouplies quand les crises perdent en importance. Soit elles seront des fenêtres d'opportunité pour appliquer des solutions qui n'attendaient qu'un probléme et qui seront aussi finalement assouplies. C'est généralement ce qui s'est produit notamment en France, en Allemagne et aux Pays-Bas ou plusieurs chiens ont été retirés des listes de castration obligatoire ou la castration a été substituée par l'enregistrement ou même tout simplement abolie sans remplacement. En sus, elles n'ont généralement pas été très efficaces pour réduire les attaques mortelles sans parler des attaques non-mortelles.
C'est intéressant de remarquer à quel point des réglementations de si petite importance peuvent être le sujet à une telle politisation. Peut-être une preuve que la politique devrait se faire sans la romance du politicien angélique...