Le gouvernement Charest vient d'annoncer l'achat de 410 autobus pour la STM suite aux pressions du maire Tremblay. C'est super intéressant à savoir (sérieux je m'en fous), ce que j'aimerai savoir aussi c'est quand est-ce-que la STM vera une réforme de sa gouvernance.
Pourquoi ne pas introduire un peu de sous-traitance dans l'entretien de la flotte d'autobus? Pourquoi ne pas robotiser le métro de Montréal au lieu de payer des chauffeurs à des salaires exhorbitants alors que des métros comme celui de New York?
En fait, pourquoi ne pas commencer à considérer les exemples comme celui de Nottingham et privatiser (ou démonopoliser) le transport en commun pour permettre une augmentation de la qualité pour les consommateurs. Il s'agirait d'une gestion déléguée en quelque sorte. La planification des voies essentielles serait toujours assurée par une agence publique, l'exploitation de ces voies irait au secteur privé et pour le reste on pourrait permettre au privé de tenter de créer de nouvelles voies de transports (aprés tout, ils prennent un risque avec leur argent).
En 2004, l'Institut économique de Montréal soumettait une idée intéressante pour assurer une telle réforme :
Quant aux salariés des sociétés de transport actuels, l’instauration du modèle
de gestion déléguée ne remettrait pas en question leurs conditions de travail.
Les autorités publiques organisatrices pourraient en effet soumissionner une
partie croissante du réseau de transport en fonction des départs à la retraite,
sans toucher aux conventions en vigueur.
Même pas besoin d'entrer en guerre avec le syndicat qui s'oppose bec et ongles à l'idée d'une telle libéralisation des services de transport en commun.
2 commentaires:
Tous les problèmes que vous soulevez ont un rapport direct avec les syndicats. Pour un syndicat, sa motivation n'est pas la protection de ses membres mais la protection de ses cotisations. Pourquoi pensez-vous qu'un syndicat s'oppose à la diminution des effectifs d'une entreprise même si aucun employé ne perd son travail?
J'aime bcp de commentaire, le "protection de ses cotisations". Cela est très juste. Tout comme les syndicats protègent bcp trop les baby-boomers au détriment des employés plus jeunes. Ceci est le problème numéro au Québec des syndicats, ils ne font plus leurs mandats de défendre les employés.
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