Louis Massicotte, professeur à l'Université Laval (anciennement à l'UdeM, ce fût, et de loin, un de mes prof préférés lors de mon bacc) répondaient aux question de Michel Vennes à RDI. La vidéo est accessible en ligne naturellement. Voici quelques extraits forts pertinents:
J'aime en particulier la 2e car je ne suis plus capable de toujours tomber sur l'exemple italien lorsque je parle de proportionnelle! L'Italie a une instabilité politique énorme et elle a tout essayé, entre des modes majoritaires ou proportionnels, cela revient toujours au même. Alors si vous voulez critiquer les coalitions et le mode de scrutin proportionnel, svpl, trouvez un autre exemple. Le fait est qu'en règle générale, les personnes informées favorisent la représentation proportionnelle et ainsi la fin des gouvernements majoritaires monoparti. Les assemblées citoyennes et non partisanes de CB et de l'Ontario en étaient arrivées à cette conclusion après avoir été longuement informées. Et lors des sondages sur le référendum en Ontario, nous voyions fort bien que les personnes en faveur étaient celles qui connaissaient le projet.
"On réinvente la politique canadienne, mais à l'échelle mondiale, on fait simplement se normaliser car si vous regardez en Europe, les coalitions sont la règle plutôt que l'exception. C'est nous tout simplement qui avons réussit à nous accrocher à une formule de gouvernement comme autrefois, mais avec la fragmentation des électorats un peu partout, les coalitions s'avèrent nécessaires"
"Oui mais là écoutez, il faut sortir des clichés, il n'y a pas que l'Italie et Israel qui font des coalitions (...). Il y a des coalitions très stables en Scandinavie ou en Allemagne".
J'aime en particulier la 2e car je ne suis plus capable de toujours tomber sur l'exemple italien lorsque je parle de proportionnelle! L'Italie a une instabilité politique énorme et elle a tout essayé, entre des modes majoritaires ou proportionnels, cela revient toujours au même. Alors si vous voulez critiquer les coalitions et le mode de scrutin proportionnel, svpl, trouvez un autre exemple. Le fait est qu'en règle générale, les personnes informées favorisent la représentation proportionnelle et ainsi la fin des gouvernements majoritaires monoparti. Les assemblées citoyennes et non partisanes de CB et de l'Ontario en étaient arrivées à cette conclusion après avoir été longuement informées. Et lors des sondages sur le référendum en Ontario, nous voyions fort bien que les personnes en faveur étaient celles qui connaissaient le projet.
3 commentaires:
Si ce projet de coalition s'échoue, je me demande si la question d'une éventuelle fusion entre le PLC et le NPD va arriver sur le tapis. La droite l'a fait après le schisme du début des années 1990, pourquoi pas la gauche (mais évidemment, je souhaite de tout coeur que la gauche reste divisée!).
Non car le PLC est pas supposé être dans le même créneau que le NPD. Le PLC est un parti centriste et un gars comme Paul Martin du temps des finances (pas le pm qui avait peur des décisions) et un gars comme Ignatieff cadrent pas avec le npd. Martin était considéré comme centre droit avant d'être pm et Ignatieff a appuyé les 2 dernières guerres. C'est Dion qui a rammené ça si à gauche et on voit le résultat.
Oui tout a fait d'accord, le PLC se doit de retrouver les électeurs de centre-droit, les anciens progressistes-conservateurs, si il veut reprendre le pouvoir.
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