Au sujet du bailout

vendredi 19 décembre 2008 ·

Très simplement, il me semble que quand on subventionne quelque chose c'est pour obtenir une quantité plus grande que celle que le marché fournit. Donc si on subventionne les trois grandes entreprises automobiles qui échoue et sont incapables de faire un profit pour le même volume de vente que leurs compétiteurs étrangers, on demande à avoir plus d'échec au lieu d'encourager les gagnants.

Au final une subvention pour des entreprises moribondes incapables de faire face à la compétition, c'est une taxe implicite sur les concurrents qui performent.

On subventionne l'échec et on taxe la réussite...drôle de philosophie économique

1 commentaires:

Anonyme a dit…
20 décembre 2008 à 18:00  

Les constructeurs américains sont handicappés par le fait qu'ils ont les pensions des retraités à payer et les soins de santé(US) ainsi que les salaires plus élevés comparativement aux constructeurs japonais qui s'installent en Amérique du nord (syndicats). De plus, il y a le fait qu'un nombre substantiel de consommateurs qui voudraient acheter ces véhicules ne peuvent simplement pas à cause de la "crise du crédit", ils auraient eu le crédit en temps normal mais ne peuvent pas (genre 15-20% d'après le monde travaillant dans l'industrie). Finalement, il y a le fait qu'il y aura des pertes d'emplois massives (au pire des scénarios) de non seulement ces compagnies mais aussi de tous les sous-traitants avec qui ils font affaire.

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Scientifiquement justes, politiquement incorrects

Auteurs

Bryan Breguet est candidat au doctorat en sciences économiques à l’université de Colombie-Britannique. D’origine Suisse, il a passé les cinq dernières années au Québec au cours desquelles il s’est engagé en politique provinciale malgré le fait qu’il ne possédait pas encore la citoyenneté canadienne. Il détient un B.Sc en économie et politique ainsi qu’une maitrise en sciences économiques de l’université de Montréal. Récipiendaire de plusieurs prix d’excellences et bourses, il connaît bien les méthodes quantitatives et leurs applications à la politique.







Vincent Geloso holds a master’s degree in economic history from the London School of Economics, with a focus on business cycles, international development, labor markets in preindustrial Europe and the new institutional economics. His research work examined the economic history of the province of Quebec from 1920 to 1960. He holds a bachelor’s degree in economics and political science from the Université de Montréal. He has also studied in the United States at the Washington Centre for Academic Seminars and Internships. Mr. Geloso has been an intern for the Prime Minister’s cabinet in Ottawa and for the National Post. He has also been the recipient of a fellowship from the Institute for Humane Studies and an international mobility bursary from the Ministère des Relations internationales du Québec. Currently, he is an economist at the Montreal Economic Institute.

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