En 2007, l'ADQ avait mis de l'avant l'idée d'offrir sous le couvert de la RAMQ les traitements d'infertilité et une extension était proposée concernant la fécondation in vitro. Je vous admet que j'étais mal à l'aide à l'égard cette idée dès 2007. Je le suis encore aujourd'hui alors que le ministre Bolduc annonce le début de la gratuité de la procréation assistée.
Je ne vois pas pourquoi il est nécessaire d'inclure ce produit dans le panier des produits assurés par la RAMQ. J'ai toujours été favorable à un réseau de santé public si et seulement si ce dernier n'assure que certaines opérations sans détenir un monopole sur celles-ci. Ainsi, l'État n'assurerait qu'un panier d'opérations et procédures essentielles sans les produire lui-même.
En offrant la gratuité, les gens consomment davantage que nécessaire et du gaspillage se produit inévitablement et le contribuable ramasse la facture. Moralement, cela ne me dérange pas pour certaines procédures, mais dans le cas de la procréation assistée, ca me dérange. Je ne vois pas en quoi ne pas être capable de produire d'enfants mettrait en danger la vie d'une personne. Cela va bien au delà de la mission d'un système de santé et une telle politique a un coût.
Pour produire "gratuitement" ce service, il faut utiliser des ressources qui pourraient être utilisées ailleurs, par exemple dans l'augmentation du nombre de médécins de famille ou d'infirmières. Une politique peu nécessaire après tout et probablement néfaste...
Je ne vois pas pourquoi il est nécessaire d'inclure ce produit dans le panier des produits assurés par la RAMQ. J'ai toujours été favorable à un réseau de santé public si et seulement si ce dernier n'assure que certaines opérations sans détenir un monopole sur celles-ci. Ainsi, l'État n'assurerait qu'un panier d'opérations et procédures essentielles sans les produire lui-même.
En offrant la gratuité, les gens consomment davantage que nécessaire et du gaspillage se produit inévitablement et le contribuable ramasse la facture. Moralement, cela ne me dérange pas pour certaines procédures, mais dans le cas de la procréation assistée, ca me dérange. Je ne vois pas en quoi ne pas être capable de produire d'enfants mettrait en danger la vie d'une personne. Cela va bien au delà de la mission d'un système de santé et une telle politique a un coût.
Pour produire "gratuitement" ce service, il faut utiliser des ressources qui pourraient être utilisées ailleurs, par exemple dans l'augmentation du nombre de médécins de famille ou d'infirmières. Une politique peu nécessaire après tout et probablement néfaste...