Pauline Marois dit selon La Presse : Avec la controverse récente sur les écoles «passerelles», le dossier linguistique sera central. Même si, au collégial, près de la moitié des élèves allophones bifurquent vers le réseau anglophone, l'assujettissement des cégeps à la loi 101 ne fait pas l'unanimité. Sylvain Simard, ministre sous Lucien Bouchard et Bernard Landry, lesquels s'étaient tous deux opposés à cette formule, a exprimé son désaccord, a-t-on confié à La Presse. D'autres élus montréalais partagent cet avis, mais sont restés silencieux. L'entourage de Pauline Marois a dû maintes fois préciser qu'il ne s'agissait que d'une proposition susceptible d'être profondément modifiée au cours des délibérations que tiendront les instances régionales dans les 300 prochains jours. Pour dorer la pilule, le PQ compte proposer en même temps l'amélioration de l'enseignement de l'anglais au cégep, mais on n'a toutefois pas précisé de cibles quant au nombre de crédits ou au nombre de cours.
Geloso-Breguet disaient dans La Presse en novembre 2009 : Deuxièmement, quelle est la clientèle des cégeps anglophones? Majoritairement, il s’agît de personnes ayant suivi leur formation primaire et secondaire en anglais, une clientèle qui ne serait aucunement touchée par la mesure proposée. Plusieurs analystes et commentateurs (ainsi que des formations politiques) font grand bruit de la statistique montrant que 50% des allophones ont choisi le cégep en anglais. Ils oublient naturellement de préciser que ce nombre était de 80% en 1981 et de 54% en 1992. Mais de-delà de cette tendance, ces mêmes commentateurs semblent oublier un fait important dans l’apprentissage d’une langue : c’est plus facile quand on est jeune. Qu’un immigrant allophone décide d’étudier en anglais rendu au cégep après avoir suivi sa formation obligatoire en français (du à la loi 101) ne pose pas de véritable problème. Nous doutons qu’il va « désaprendre » le français si rapidement. Ainsi, étendre la loi 101 aux cégeps engendrerait vraisemblablement un petit gain auprès des immigrants non-francophones arrivant au Québec lorsqu’ils ont 15 ou 16 ans environ. Voulons-nous vraiment priver les étudiants francophones désireux de parfaire leur anglais en faisant deux ans de cégep anglophone afin de faire quelques gains mineurs pour le français? Après tout, la plupart des dirigeants souverainistes eux-mêmes l’affirment : il est primordial que les Québécois soient bilingues afin de mieux réussir sur le marché du travail.
Geloso-Breguet disaient dans La Presse en novembre 2009 : Deuxièmement, quelle est la clientèle des cégeps anglophones? Majoritairement, il s’agît de personnes ayant suivi leur formation primaire et secondaire en anglais, une clientèle qui ne serait aucunement touchée par la mesure proposée. Plusieurs analystes et commentateurs (ainsi que des formations politiques) font grand bruit de la statistique montrant que 50% des allophones ont choisi le cégep en anglais. Ils oublient naturellement de préciser que ce nombre était de 80% en 1981 et de 54% en 1992. Mais de-delà de cette tendance, ces mêmes commentateurs semblent oublier un fait important dans l’apprentissage d’une langue : c’est plus facile quand on est jeune. Qu’un immigrant allophone décide d’étudier en anglais rendu au cégep après avoir suivi sa formation obligatoire en français (du à la loi 101) ne pose pas de véritable problème. Nous doutons qu’il va « désaprendre » le français si rapidement. Ainsi, étendre la loi 101 aux cégeps engendrerait vraisemblablement un petit gain auprès des immigrants non-francophones arrivant au Québec lorsqu’ils ont 15 ou 16 ans environ. Voulons-nous vraiment priver les étudiants francophones désireux de parfaire leur anglais en faisant deux ans de cégep anglophone afin de faire quelques gains mineurs pour le français? Après tout, la plupart des dirigeants souverainistes eux-mêmes l’affirment : il est primordial que les Québécois soient bilingues afin de mieux réussir sur le marché du travail.