Voici un texte que j'ai soumis à La Presse.
Les derniers mois n’ont pas été de tout repos pour les politiciens Québécois. Après tout, Gilles Taillon a quitté la chefferie de l’ADQ en accusant le parti de manœuvres comptables douteuses. Le PQ a dénoncé les méthodes de financement du Parti Libéral alors qu’il utilisait aussi les mêmes méthodes il n y a pas si longtemps. À l’exception de Québec Solidaire, personne n’en ressort à bon compte. Le cynisme observé à la dernière élection par le faible taux de participation ne peut qu’être empiré par la situation actuelle. À ce point-ci, seul une réforme du mode de financement des partis pourrait faire acte de bonne foi et restaurer la confiance.
Voici donc une suggestion simple qui permettrait non seulement d’augmenter la transparence du financement mais aussi de favoriser davantage la compétition politique : avoir un système de financement mixte. L’idée est d’avoir un système de financement public dans lequel les partis politiques choisiraient entre un mode de financement public ou un mode de financement privé.
Prenons Québec Solidaire qui, compte tenu de ses convictions politiques, favoriserait un financement public. La réforme consisterait donc à interdire à Québec Solidaire de collecter des donations en dehors de celles pour ses congrès et au dessus d’un certain montant très minime. Par la même occasion, le montant alloué par vote augmenterait considérablement (il est présentement à 0.50 cents par vote et en novembre 2009, une hausse à 0.82 cents était proposée). Si un parti choisit le financement public, il serait aussi possible de diminuer aussi le seuil de 15 pourcent des votes à atteindre pour que le Directeur Général des Élections rembourse la moitié des dépenses d’un candidat dans un comté.
Alternativement, un parti comme le Parti Libéral pourrait préférer un mode de financement par donations, dans ce cas, il renoncerait au financement public qu’il obtient présentement et il n’y aurait aucun remboursement des dépenses dans les comtés. Par la même occasion, toutes les dons devraient être répertoriés.
Un tel système aurait l’avantage de laisser les partis choisir la méthode qui leur permet de mieux survivre tout en augmentant la compétition. Mais plus important encore, les électeurs pourraient regarder quel mode de financement un parti choisit, cela introduit un élément de transparence quant aux décisions de financement d’un parti. Un petit geste qui pourrait aller loin…
Voici donc une suggestion simple qui permettrait non seulement d’augmenter la transparence du financement mais aussi de favoriser davantage la compétition politique : avoir un système de financement mixte. L’idée est d’avoir un système de financement public dans lequel les partis politiques choisiraient entre un mode de financement public ou un mode de financement privé.
Prenons Québec Solidaire qui, compte tenu de ses convictions politiques, favoriserait un financement public. La réforme consisterait donc à interdire à Québec Solidaire de collecter des donations en dehors de celles pour ses congrès et au dessus d’un certain montant très minime. Par la même occasion, le montant alloué par vote augmenterait considérablement (il est présentement à 0.50 cents par vote et en novembre 2009, une hausse à 0.82 cents était proposée). Si un parti choisit le financement public, il serait aussi possible de diminuer aussi le seuil de 15 pourcent des votes à atteindre pour que le Directeur Général des Élections rembourse la moitié des dépenses d’un candidat dans un comté.
Alternativement, un parti comme le Parti Libéral pourrait préférer un mode de financement par donations, dans ce cas, il renoncerait au financement public qu’il obtient présentement et il n’y aurait aucun remboursement des dépenses dans les comtés. Par la même occasion, toutes les dons devraient être répertoriés.
Un tel système aurait l’avantage de laisser les partis choisir la méthode qui leur permet de mieux survivre tout en augmentant la compétition. Mais plus important encore, les électeurs pourraient regarder quel mode de financement un parti choisit, cela introduit un élément de transparence quant aux décisions de financement d’un parti. Un petit geste qui pourrait aller loin…