Une grande partie de la précédante récession a été causée par l'infatuation du marché américain pour le homeownership, infatuation alimentée par les réglementations. Voici maintenant les contre-effets sur ce graphique extrapolé des données du Bureau of Economic Analysis et le taux commence à redescendre progressivement vers des niveaux plus acceptables et soutenables. En fait, je trouve que c'est bien que le taux diminue. En rouge sont les années Clinton et en Orange les années Bush.
Contrairement à la pensée populaire, je ne suis pas de l'avis qu'un loyer représente de l'argent jetté par les fenêtres. En fait, je pense qu'il est préférable de ne pas miser sur la valeur sur la valeur d'une maison pour faire un placement (considérant que ca dépend de ce qui se produit avec votre quartier et les taxes foncières associées) et de miser davantage sur des valeurs mobilières. Après tout, vous payez un loyer sur une maison qui se nomme "hypothèque". Eh oui, le loyer du capital qu'on vous a preté, c'est les taux d'intérêts que vous devez assumer.
En essayant de pousser des locataires marginaux qui auraient pu prendre une maison dans le marché immobilier, on les a transformé d'excellents locataires à de terribles propriétaires. J'ai déjà fait cet argumentaire dans le passé et je maintiens mon point à la vue de ces données.