Comme le tableau le montre, le iPod "evil" (celui qui vient des Japonais) est moins cher. L'auteur de l'article a calculé cela en se servant uniquement des différences dans les coûts de la main d'oeuvre. Il y a probablement d'autres facteurs qui peuvent jouer, mais c'est probablement le plus important. Moi je vois cela comme quelque chose de positif. Toutefois, l'auteur de l'article ne partage pas cet opinion puisqu'il se sert de la différence qu'il juge petite pour justifier la renaissance (sans spécifier les moyens) de l'industrie manufacturière. Par la suite, il déclare que :
If goods cost what they should, we would consume what we could authentically afford, instead of overconsuming what we couldn’t.
Je trouve que l'auteur fait erreur ici. Certes, il n'y a pas d'industrie de l'assemblage du iPod aux États-Unis, et c'est peut-être mieux ainsi. Toutefois, les États-Unis se spécialisent dans la production de pièces de technologies nécessaire et complémentaires aux produits de Apple comme le iTouch. Google offre un service de cartes sur le iPhone et des compagnies de musique offrent des chansons pour les acquiéreurs de iPods. Si le iPod était assemblé à des coûts plus élevés, les gens auraient moins d'argent disponible pour acheter les biens complémentaires du iPod. Si on regarde ensuite le travailleur chinois, qui travaille certes à un salaire moins élevé, on doit se demander c'est quoi l'alternative à produire des iPods. Peut-être que c'est triste que le secteur manufacturier américain souffre, mais ca permet aux Américains d'avoir plus d'argent à dépenser ailleurs pour stimuler de nouvelles industries tout en permettant aux Chinois de se développer économiquement
Verdict: J'aime le Evil iPod