Il est intéressant de constater les similarités qui ont lieu présentement dans deux débats "importants" au Québec: l'importance d'etre francophone et même d'etre un "vrai" québécois.
Les deux débats en question sont naturellement la CDPQ et le Canadien de Montréal. Tous les deux ont besoin d'un nouveau coach et dans les deux cas, il se trouve plein de gens au Québec pour chialer qu'un francophone est absolument indispensable, voire un Québécois. Entre André Pratte qui finalement s'excuse d'avoir traiter Michael Sabia d'Ontarien (il semble que finalement ce soit ok car Sabia habite au Québec maintenant...) ou au toujours si imbu de lui-même Bernard Landry qui dénonce une "culture national canadian" chez le nouveau président de la Caisse, une culture qui devrait l'empêcher de produire du rendement dans un monde financier internationale et anglophone... c'est suréaliste! Si je peux comprendre qu'il faille quelqu'un parlant français (et encore là, la CDPQ est grosso-modo une banque dans le but est de produire du rendement. On pourrait fort bien avoir un président anglophone tant qu'il fait bien sa job. Et de toutes manières, président de la CDPQ n'est pas une job si publique que ça, pas besoin de faire une campagne publique de 30 jours comme un politicien. Le président s'adresse aux Québécois une fois par an lors du rapport annuel... les journalistes pourraient facilement traduire), mais l'argument du "non-Québécois" est pathétique.
Je suis toujours consterné de voir à quel point les souverainistes/nationaleux ont tellement bien réussi à imposer leur point de vue et leur bullshit que leurs idées sont maintenant partagées par tant de monde. Pourquoi les vrais fédéralistes sont-ils autant en voie d'extinction au Québec alors même que les Québécois ne semblent même plus penser à la souveraineté?
Pour conclure, la caisse avait un président québécois et francophone et a perdu 39mia de $ en 1 an. Le Canadien ane fera probablement qu'un tour en série, mais on n'engagera probablement pas un anglophone pour la saison prochaine même s'il s'agirait du meilleur candidat. Mais ce n'est pas grave, au Québec on s'en fout de perdre (de l'argent, d'être moins riche, avoir moins d'emplois, etc), tant que cela se fait en français avec des Québécois et surtout pas des Ontariens...
Les deux débats en question sont naturellement la CDPQ et le Canadien de Montréal. Tous les deux ont besoin d'un nouveau coach et dans les deux cas, il se trouve plein de gens au Québec pour chialer qu'un francophone est absolument indispensable, voire un Québécois. Entre André Pratte qui finalement s'excuse d'avoir traiter Michael Sabia d'Ontarien (il semble que finalement ce soit ok car Sabia habite au Québec maintenant...) ou au toujours si imbu de lui-même Bernard Landry qui dénonce une "culture national canadian" chez le nouveau président de la Caisse, une culture qui devrait l'empêcher de produire du rendement dans un monde financier internationale et anglophone... c'est suréaliste! Si je peux comprendre qu'il faille quelqu'un parlant français (et encore là, la CDPQ est grosso-modo une banque dans le but est de produire du rendement. On pourrait fort bien avoir un président anglophone tant qu'il fait bien sa job. Et de toutes manières, président de la CDPQ n'est pas une job si publique que ça, pas besoin de faire une campagne publique de 30 jours comme un politicien. Le président s'adresse aux Québécois une fois par an lors du rapport annuel... les journalistes pourraient facilement traduire), mais l'argument du "non-Québécois" est pathétique.
Je suis toujours consterné de voir à quel point les souverainistes/nationaleux ont tellement bien réussi à imposer leur point de vue et leur bullshit que leurs idées sont maintenant partagées par tant de monde. Pourquoi les vrais fédéralistes sont-ils autant en voie d'extinction au Québec alors même que les Québécois ne semblent même plus penser à la souveraineté?
Pour conclure, la caisse avait un président québécois et francophone et a perdu 39mia de $ en 1 an. Le Canadien ane fera probablement qu'un tour en série, mais on n'engagera probablement pas un anglophone pour la saison prochaine même s'il s'agirait du meilleur candidat. Mais ce n'est pas grave, au Québec on s'en fout de perdre (de l'argent, d'être moins riche, avoir moins d'emplois, etc), tant que cela se fait en français avec des Québécois et surtout pas des Ontariens...
10 commentaires:
À ton commentaire, j'ajouterai quelque chose. Au Québec, des gens deviennent enragés à l'idée de penser que le prochain entraîneur en chef du Canadiens de Montréal soit un unilingue anglophone, en l'occurrence de Doug Lever. Cependant, ce qui paraît tout à fait contradictoire, c'est que bon nombre de Québécois ne réagissent pas en voyant que l'entraîneur des Alouettes de Montréal (l'équipe de football de la CFL) est un Américain unilingue, en l'occurrence de Mark Trestman. En conclusion, l'argument du "non-Québécois" ne fait juste planer au-dessus de la tête de tant de monde, surtout celle de grands nombres de séparatistes/nationaleux, cette image d'anglophobes maladroitement refoulés. Ouain, dire que des Québécois se drape derrière le mot «inclusif» qui fut mis en vogue lors de la crise des «accommodements raisonnables»... Il y a sérieusement des moments où j'ai honte d'être Québécois.
La CDP-Q a perdue ses 40milliards grâce aux bonnes cotations d'agences étrangères : DBRS de Toronto, Standard and POOr'S Moody's des USA.
Les bons conseils de DBRS de Toronto, Ontario est l'agence étrangère qui a le plus fait perdre --les PCAA-- au Québec.
Dites-moi qui vous fréquentez et je vous direz qui sont nos ennemies.
Effectivement, il aurait fallu s'en tenir aux agences de cotations purement québécoises, dirigées par des Québécois. Ça, au moins, ça aurait été infaillible.
Je sais que je suis pas un grand fan de Hockey mais je pense que Bryan marque un point.
Pourquoi on accepte des Finlandais, des Suisses et des Suédois dans notre équipe de hockey mais pas des un ontarien à la direction de la caisse de dépôt...
M. Geloso, votre analogie avec le Canadien de Montréal me fait rire. Pourquoi ? Parce que les piètres performances de ce club de hockey depuis les années '80 viennent justement du fait qu'ils ont délaissé les joueurs francophones du Québec au profit des autres de toutes nationalités.
Le CH avait les premiers choix du Québec aux repechages mais lorsque la LNH s'est apercue que le Québec produisait trop de bon joueurs pour son club, elle s'est organisée pour détruire le hockey au Québec en lui enlevant ces premiers choix.
Lorsqu'il y avait plus de 50% de joueurs francophones, ce club gagnait Coupe Stanley par dessus Coupe Stanley.
Et maintenant est-ce cela que veut les fédéralistes du Québec et du ROC,détruire le "Québec Inc" en nommant Michael Sebia ?
Et comme le CH avait le monopole sur l'embauche de Québécois, l'équipe était avantagée de 2 façons:
- ils avaient de meilleurs joueurs que les autres équipes,
- ils n'avaient pas besoin de les payer à leur juste valeur
Par équité envers les autres équipes et envers les joueurs québécois, l'élimination de ce privilège était une bonne chose.
Maintenant, si le hockey est détruit au Québec... c'est une autre question.
Juste un petit commentaire hockey: chaque année il y a d'excellents joueurs québécois sur le marché et ils ne signent jamais à Mtl... Donc si le CH ne gagne pas soi-disant car il n'a pas ces québécois (Detroit gagne tous les 3 ans et n'a à peu près pas de québécois au fait...), ce n'est pas la faute de la ligue qui veut "détruire le hockey au Québec"...
Quant aux agences de notations ou de conseils, à la fin, c'est la caisse qui a acheté ces actifs, pas elles. Mais c'est très "québécois" de ta part Antipollution de blâmer quelqu'un d'autre.
@Ann Khoi Do,
"Cependant, ce qui paraît tout à fait contradictoire, c'est que bon nombre de Québécois ne réagissent pas en voyant que l'entraîneur des Alouettes de Montréal (l'équipe de football de la CFL) est un Américain unilingue, en l'occurrence de Mark Trestman."
I'll be blunt and ruthless.
Veux-tu je t'explique pourquoi les Québecois ne réagissent pas à ce fait?
C'est que les Québecois Canadiens-Français (règle générale) n'ont qu'une seule passion dans la vie: le Canadien de Montréal. Tout le reste n'existe pas. Fions-nous simplement aux recherches Internet, Guy Carbonneau obtient 4 fois plus de recherche que le scandale de la caisse de dépôt. Alors qu'est-ce qui importe? Perdre 40 milliards ou perdre le coach du Canadien? Réponse: Perdre le coach du Canadien.
Alors si l'état de leurs finances ne les préoccupe pas. Imagine le football toi alors, trop compliqué pour nos cerveaux ça. Alors les Alouettes, c'est pour faire plaisir aux anglos qui restent au Québec parce que les Canadiens-français qui sont au Québec, ils s'en contre-calissent.
Nous on regarde le football et on dit, il est grand leurs buts au football mais où est le goaler? Où sont leurs bâtons d'hockey? Où est la puck? Il y a bien de trop de joueurs sur le terrain. Qu'est-ce qu'une brigade défensive?
En ce qui a trait à Serbia, vous avez raison en ce qui a trait à la langue mais vous oubliez que la CDPQ est avant tout une créature péquiste qui nous rappelle "la belle époque lointaine de la révolution tranquille" et du maitre chez nous.
La réponse ne se situe donc pas au niveau de la langue du président mais de l'existence même de la caisse de dépot. Et sur cela, vous passez à côté du point fondamental dans cet éditorial.
@AP,
Vous avez raison sur le CH, Don Cherry a exactement le même discours pour les Maple Leafs de Toronto (pas assez de joueurs canadiens et principalement ontariens) et passe pour un raciste à nos yeux de Québecois.
Il faudrait pourtant être capable de constater que nos nationalistes québecois font exactement la même chose ici.
Premièrement, ce n'est pas du racisme et deuxièmement, c'est une opinion que je trouve fort valable et justifiable.
@Bryan,
"Donc si le CH ne gagne pas soi-disant car il n'a pas ces québécois (Detroit gagne tous les 3 ans et n'a à peu près pas de québécois au fait...), ce n'est pas la faute de la ligue qui veut "détruire le hockey au Québec..."
Je comprends fort bien les joueurs Québecois de refuser de signer avec le Canadien, je serais le premier à ne pas vouloir venir jouer à Montréal à cause du fanatisme débilitant du hockey qui nous fait passer pour des arriérés mentaux à la grandeur de la ligue et deuxièmement, à cause des colons qui te huent dans les estrades quand tu connais un mauvais match et qui sont les premiers à t'acclamer quand tu en connais un bon le lendemain soir.
En passant, Détroit a gagné la coupe l'an dernier avec combien de vaillant petit Québecois si essentiels à l'existence de la ligue? Zéro pis une barre dessus.
Enregistrer un commentaire