En 2008, Jean Charest nous avait promis de ne pas faire un déficit. Il faut admettre que déjà ca partait mal puisque le Québec était encore dans une situation de déficit (selon la définition économique, oublions la définition comptable). Mais ca, c'était le déficit "officieux".
Maintenant, on va avoir un déficit officiel. Bryan pense que ca sera aux alentours de 4 milliards, je pense plutôt que ca sera entre 2.5 et 3 milliards. Mais je me demande la question, Jean Charest inclut-t-il le déficit officieux au déficit officiel?
Parce que depuis son élection en 2003, la dette du Québec a suivi la trajectoire suivante :
Avec ce déficit, verrons-nous donc tout simplement une accélération de l'endettement public.
Le déficit de Jean Charest
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Commentaires récents
Ma liste de blogs
Archives
Au sujet du blogue
Scientifiquement justes, politiquement incorrects
Auteurs
Bryan Breguet est candidat au doctorat en sciences économiques à l’université de Colombie-Britannique. D’origine Suisse, il a passé les cinq dernières années au Québec au cours desquelles il s’est engagé en politique provinciale malgré le fait qu’il ne possédait pas encore la citoyenneté canadienne. Il détient un B.Sc en économie et politique ainsi qu’une maitrise en sciences économiques de l’université de Montréal. Récipiendaire de plusieurs prix d’excellences et bourses, il connaît bien les méthodes quantitatives et leurs applications à la politique.
Vincent Geloso holds a master’s degree in economic history from the London School of Economics, with a focus on business cycles, international development, labor markets in preindustrial Europe and the new institutional economics. His research work examined the economic history of the province of Quebec from 1920 to 1960. He holds a bachelor’s degree in economics and political science from the Université de Montréal. He has also studied in the United States at the Washington Centre for Academic Seminars and Internships. Mr. Geloso has been an intern for the Prime Minister’s cabinet in Ottawa and for the National Post. He has also been the recipient of a fellowship from the Institute for Humane Studies and an international mobility bursary from the Ministère des Relations internationales du Québec. Currently, he is an economist at the Montreal Economic Institute.
GB pour Geloso-Breguet's Fan Box
GB pour Geloso-Breguet on Facebook
3 commentaires:
Pour répondre à ta question, tu pourrais simplement utiliser une donnée plus révélatrice, i.e. le rapport dette/PIB. J'ai fais quelques calculs officieux et la dette a crû moins vite que l'activité économique totale, du moins entre 2003 et 2006 (corrige-moi si j'ai tort); ainsi, on ne peut pas vraiment parler d'une tendance haussière à long terme. Toutefois, avec le déficit qui s'en vient, conjugué à une contraction économique assez importante, il est évident que le taux dette/PIB augmentera, cela n'a rien de surprenant en soi.
L'utilisation du ratio dette/pib ne sera d'aucun intérêt. C'est une donnée intéressante, mais peu pertinente.
Ce que je veux savoir, ce n'est pas une comparaison de l'évolution de la dette en fonction du PIB, mais bien de voir si il y a un déficit officieux. Si la dette continue augmente plus vite que le déficit, c'est que le périmètre comptable du gouvernement sucks donkey balls.
Enregistrer un commentaire