Le Président américain Barack Obama appuie la sénatrice Claire McCaskill qui veut limiter le salaire des PDGs qui obtiennent des subventions ou toute autre forme d'aide provenant de l'État. L'idée est que des dirigeants ne devraient pas obtenir des bonus aprés reçu de l'aide de l'État, c'est-à-dire que l'aide de l'État passe dans les poches d'individus particuliers.
Mais si ils reçoivent des subventions, c'est parce qu'ils étaient au bord de l'échec et de devoir déclarer faillite ou de faire des choix difficiles quant à la liquidation des actifs toxiques. L'État a décidé de les sauver de leur propre malheur. Donc, on a empêché ses firmes de devoir faire des choix difficiles en les aidant à survivre (grâce au bailout).
En empêchant cela, on a recompensé des gens pour leur capacité à rechercher une rente de l'État en jettant le blâme sur d'autres au lieu de faire face à la musique de la compétition. Si le marché avait été libre lors des premières difficultés de ces institutions, le salaire des dirigeants aurait été limité sans l'aide de l'État : par leur licenciement.
Sans bailouts, les bons dirigeants auraient été récompensé avec des bonus, les mauvais auraient disparu, les "toxic assets" auraient été liquidés, les firmes en difficulté auraient fait face à des tribunal de commerce ou on aurait divisé celles-ci en divisions pour les revendre à d'autre permettant la consolidation du marché.
Alors au lieu d'essayer de copier ce que le marché ferait normalement, pourquoi ne pas laisser celui-ci fonctionner normalement?
It's called the free market
mercredi 4 février 2009
by
Vincent Geloso
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2009-02-04T16:37:00-08:00
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Bryan Breguet est candidat au doctorat en sciences économiques à l’université de Colombie-Britannique. D’origine Suisse, il a passé les cinq dernières années au Québec au cours desquelles il s’est engagé en politique provinciale malgré le fait qu’il ne possédait pas encore la citoyenneté canadienne. Il détient un B.Sc en économie et politique ainsi qu’une maitrise en sciences économiques de l’université de Montréal. Récipiendaire de plusieurs prix d’excellences et bourses, il connaît bien les méthodes quantitatives et leurs applications à la politique.
Vincent Geloso holds a master’s degree in economic history from the London School of Economics, with a focus on business cycles, international development, labor markets in preindustrial Europe and the new institutional economics. His research work examined the economic history of the province of Quebec from 1920 to 1960. He holds a bachelor’s degree in economics and political science from the Université de Montréal. He has also studied in the United States at the Washington Centre for Academic Seminars and Internships. Mr. Geloso has been an intern for the Prime Minister’s cabinet in Ottawa and for the National Post. He has also been the recipient of a fellowship from the Institute for Humane Studies and an international mobility bursary from the Ministère des Relations internationales du Québec. Currently, he is an economist at the Montreal Economic Institute.
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