2 mauvaises nouvelles pour l'ADQ

dimanche 2 novembre 2008 ·

D'après cyberpresse, je vois deux mauvaises nouvelles:

1) Gilles Taillon qui décide de quitter la politique (se présenter en Outaouais quand on est adéquiste, c'est un suicide). Taillon est l'unique vedette de ce parti et est bon pour les questions économiques. Pour une élection qui parlera presque que de cela probablement, c'est vraiment mauvais.

2) Outre Taillon, les autres députés vont se représenter. Pour moi, cela est une très mauvaise nouvelle et un très mauvais présage pour l'ADQ. Son équipe est nulle, on le savait en 2007, on l'a vu en 07-08. Alors qu'aucun député ne parte, c'est mal. En plus, cela aurait libéré quelques comtés sûrs pour l'ADQ (car soyons honnête, le potentiel de croissance de l'ADQ semble quasi nul) pour attirer quelques candidatures.

D'un autre côté, Dumont a montré qu'il préférait une dumoncratie à une démocratie au sein de son parti et il se montre en général réticent à attirer de bons candidats, (comment l'ADQ a presque dit ouvertement non à André Caillier, ex pdg d'Hydro-Qc) préférant des personnes inexpérimentées afin de pouvoir leur dire: ne fais rien et tais toi. Donc peut-être que Dumont est très heureux de la tournure des événements.

J'ai vraiment hâte de voir l'ADQ. Je me demande si une remontée adéquiste est de nouveau possible. Pour ma part, je pense que Dumont pourra s'estimer heureux de conserver son status de parti officiellement reconnu (rappel: il faut 12 élus ou 20% des votes).

4 commentaires:

Anonyme a dit…
2 novembre 2008 à 11:58  

Je suis d'accord.

L'égocentrisme de Dumont ne serait pas une si mauvaise chose pour le parti s'il possédait toujours son flair politique d'autrefois.

L'ADQ semble vouloir capitaliser sur le vent nationaliste qui a soufflé sur le Québec pendant la campagne fédérale, mais approche la question avec une proposition impopulaire. Les négociations constitutionnelles avec le Canada ont échoué à deux reprises.

De plus, c'est mal interpréter le résultat des élections que de penser faire des points de cette manière alors que l'on a vu la situation économique prendre de plus en plus de place dans le discours des chefs.

Anonyme a dit…
2 novembre 2008 à 14:07  

Le départ de Taillon est peut-être la seule bonne nouvelle pour l'électorat économiquement à droite.

Depuis son élection nous avons put nous dégouter de ses élans keynésiens à outrance.

Bryan Breguet a dit…
2 novembre 2008 à 14:34  

est-ce dû à Taillon? ou au marxiste à la tête du comité politique? Est-ce que la droite sera mieux avec le reste du caucus sans Taillon? J'en doute.

Anonyme a dit…
2 novembre 2008 à 17:30  

Moi je crois plutôt qu'une bonne partie de la réponse se trouve là:

http://www.matin.qc.ca/articles/20080306102400/diane_bellemare_sera_candidate_adequiste_dans_pointeauxtrembles.html

Donc nous pouvons arriver à 2 conclusions possibles:

1. Taillon est Keynésien

2. Taillon n'est pas capable de tenir tête aux keynésiens et social-démocrates du parti.

Dans un cas ou dans l'autre, Taillon (et a peu pres 90% du caucus adéquiste) a échoué pour l'électorat de droite.

Si je pouvais à l'aide d'une baguette magique ne sauver que 5 députés, il ne serait pas du nombre.

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Au sujet du blogue

Scientifiquement justes, politiquement incorrects

Auteurs

Bryan Breguet est candidat au doctorat en sciences économiques à l’université de Colombie-Britannique. D’origine Suisse, il a passé les cinq dernières années au Québec au cours desquelles il s’est engagé en politique provinciale malgré le fait qu’il ne possédait pas encore la citoyenneté canadienne. Il détient un B.Sc en économie et politique ainsi qu’une maitrise en sciences économiques de l’université de Montréal. Récipiendaire de plusieurs prix d’excellences et bourses, il connaît bien les méthodes quantitatives et leurs applications à la politique.







Vincent Geloso holds a master’s degree in economic history from the London School of Economics, with a focus on business cycles, international development, labor markets in preindustrial Europe and the new institutional economics. His research work examined the economic history of the province of Quebec from 1920 to 1960. He holds a bachelor’s degree in economics and political science from the Université de Montréal. He has also studied in the United States at the Washington Centre for Academic Seminars and Internships. Mr. Geloso has been an intern for the Prime Minister’s cabinet in Ottawa and for the National Post. He has also been the recipient of a fellowship from the Institute for Humane Studies and an international mobility bursary from the Ministère des Relations internationales du Québec. Currently, he is an economist at the Montreal Economic Institute.

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