J'aimerai vous accueuillir sur notre nouveau blogue et c'est pour vous souhaiter la bienvenue que je jette les gants et que je commence à frapper sur l'Action démocratique. Je devrai peut-être pas, aprés tout Confucius dit qu'il ne faut pas frapper sur un homme déjà au sol. Mais bon, j'ai pas cette sagesse encore.
Cette fin de semaine, les adéquistes se réunissent à Drummondville où ils seront 450 (selon Mario Dumont et comparativement à prés de 1000 il y a quelques mois) pour discuter d'autonomie. D'emblée, j'admet que certaines propositions sont bonnes, mais vagues. Je pense notamment à la proposition de faire en sorte que la croissance économique annuelle du Québec soit supérieure à la moyenne Canadienne. À part les gens de Québec Solidaire, je ne connais pas beaucoup d'individus qui seraient contre ce noble objectif. Quant à la position de plus de privé en santé, c'est la même position remâchée et recrachée à chaque conseil général du parti, rien de nouveau (rien de mal non plus, la position est bonne).
Toutefois, l'ADQ manque complétement la cible sur la question de l'éducation post-secondaire. La grande proposition serait de donner plus d'autonomie aux établissements et des les financer adéquatement. Par contre, nulle part voyons nous la proposition de donner l'autonomie aux universités de charger plus aux étudiants en fonction du programme choisi quitte à redistribuer une partie des revenus additionnels aux étudiants défavorisés. Mais, l'aile jeunesse du parti a cédé au lobbying de la Fédération des Étudiants Universitaires du Québec (FEUQ) et a réussi à faire passer l'idée d'indexer les frais de scolarité au revenu moyen des étudiants (en spinnant des faits qui ne sont pas complets - mais je reviendrai avec un post complet sur cette malhonnetêté intellectuelle).
Par ailleurs, l'ADQ veut créer un gros programme d'efficacité energétique qui n'est pas chiffré. Mais nulle part ne voit t'on une mention des tarifs d'électricité. Pourquoi? Il semble que le prix de l'électricité joue un rôle important dans l'utilisation qu'on fait de celle-ci? Mais l'ADQ avait déjà rejetté l'idée en 2007 de demander à la régie de l'énergie de considérer aussi le coût d'opportunité de l'électricité lorsqu'elle détermine les tariffs. Cela avait provoqué l'ire de André Caillé, l'ancien PDG d'Hydro Québec qui avait été invité au Congrés et qui avait défendu cette idée pour changer le comportement des consommateurs.
Quant à la réouverture de la constitution, c'est du remachâge de ce que Dumont a demandé en 2005 à Granby pour se faire dire non par Stephen Harper. C'est un peu ridicule, la constitution n'est pas sur les lévres de personne - je vois pas l'idée stratégique de Mario Dumont.
Mais bon, j'essaie plus de comprendre l'ADQ, mais je me permet d'en rire.
Mais bon, j'essaie plus de comprendre l'ADQ, mais je me permet d'en rire.