Dans son blogue dans L’actualité, Jean-Benoît Nadeau fait mention des tensions montantes entre le Québec et Terre-Neuve concernant la construction d’un câble électrique sous-marin entre Terre-Neuve et la Nouvelle-Écosse. En nous rappelant les tensions autour de Churchill Falls, il se demande « quelle est la stratégie d’Hydro-Québec pour remplacer Churchill Falls » lorsque notre contrat viendra à échéance en 2041. La question est très bonne
Pourquoi ? Parce que si l’électricité produite à Churchill Falls était acquise aux prix de marché au lieu des prix fixés de manière permanent au niveau de 1969, le bénéfice d’Hydro-Québec serait réduit de 2.1 milliards. C'est-à-dire que le bénéfice qu’Hydro-Québec remet au gouvernement serait seulement de 709 millions ou 24 pourcent du montant actuel. Quand plus des trois quarts des bénéfices d’une société dépend d’un coup de chance –celui du contrat de 1969 – je juge que ce n’est pas vraiment de bon augure.
Il est peut-être temps de commencer soit A) à reconsidérer l’avenir d’Hydro-Québec dans un marché de plus en plus libre soit B) effectuer une privatisation partielle en émettant des actions pour le financement de nouveaux projets, réduisant ainsi le besoin pour la société d’État – lire : les Québécois – de faire usage d’emprunts sur le dos du gouvernement.
Pourquoi ? Parce que si l’électricité produite à Churchill Falls était acquise aux prix de marché au lieu des prix fixés de manière permanent au niveau de 1969, le bénéfice d’Hydro-Québec serait réduit de 2.1 milliards. C'est-à-dire que le bénéfice qu’Hydro-Québec remet au gouvernement serait seulement de 709 millions ou 24 pourcent du montant actuel. Quand plus des trois quarts des bénéfices d’une société dépend d’un coup de chance –celui du contrat de 1969 – je juge que ce n’est pas vraiment de bon augure.
Il est peut-être temps de commencer soit A) à reconsidérer l’avenir d’Hydro-Québec dans un marché de plus en plus libre soit B) effectuer une privatisation partielle en émettant des actions pour le financement de nouveaux projets, réduisant ainsi le besoin pour la société d’État – lire : les Québécois – de faire usage d’emprunts sur le dos du gouvernement.