Plusieurs individus qualifie l'ADQ de parti de centre-droit lucide et progressiste ou de parti de centre-droit humaniste. On peut multiplier les beaux adjectifs pour accompagner les étiquettes de positionnement autant qu'on le souhaite, ca n'ajoute pas du contenu et des idées. En fait, ces étiquettes peuvent finir par nuire plus qu'autres choses si on n'a pas des idées claires.
Quand l'ADQ se dit de centre-droit et qu'elle pose des affiches liant la hausse des seuils d'immigration et le déclin (fictif) du français à Montréal, ca n'a pas l'air de centre-droit. Ca donne plutôt l'image de l'extrême-droite nationaliste. Quand on propose des politiques d'achat local pour les contrats gouvernementaux au lieu de respecter l'argent des contribuables en le dépensant le plus efficacement possible, ca fait parti protectionniste antimarché. Quand on propose un Bureau de l'Investissement et de la Prospérité et un retour aux politiques d'intervention de la Caisse de Dépôt dans l'économie québécoise, ca fait parti interventionniste et dirigiste. L'image attribuée à la droite à cause de positions aussi ridicules est celle d'une cause populiste et passagère qui monte et descend avec les vagues de l'opinion publique. Est-ce vraiment une image que les gens de droite veulent avancer?
Ici, sur le GB (je parle en mon nom, Bryan n'est pas concerné par ce billet) nous sommes fiers de parler de politiques publiques et d'idées économiques et politiques. Nous sommes attachés à davantage à l'idée de favoriser le développement économique au maximum sans sacrifier l'équité. Pour cela, nous défendons des politiques publiques basées sur des principes de marché et une désengagement de l'État dans les secteurs où la chose est possible. Nous donnons notre confiance aux individus plutôt qu'aux minotaures du labyrinthe bureaucratique du Québec.
Dans mon cas particulier, j'ai défendu un dégel des frais de scolarité, une augmentation des frais d'usagers pour les services publics difficilement privatisables, une gouvernance basée sur des principes de marché pour les services publics, l'addition de la contribution du privé en santé, une modernisation de la fiscalité, la libéralisation du marché du travail et la réduction de la dette. Ce ne sont pas des idées populaires, mais ce sont les seules propositions de politiques publiques qui peuvent sortir le Québec de sa torpeur étatiste et lui permettre de s'enrichir. Ca prend du courage pour avancer des idées réflechies et pertinentes en politique. C'est plus facile de partir sur des coups de tête et surfer sur ses connaissances générales pour proposer des politiques publiques.
Mais à long terme, ceux qui se laissent emporter par l'image, l'apparence et l'actualité finissent par se faire emporter aussi dans l'oubli. On leur donne l'image de contenant sans contenu qui parlent sans dire quoique ce soit de pertinent ou de cohérent. Ceux qui proposent des idées, qui se tiennent debout à côté de leurs convictions et qui mettent leurs mains sur la table en déclarant fièrement ''this is what we believe'' sans avoir peur sont ceux qui vont vivre des moments difficiles au début. Toutefois, les gens verront leur intégrité et deviendront des leaders naturels qui s'illustrent par l'exemple. La rigueur de leur raisonnement et la fermeté de leurs convictions leurs permettront de gagner le respect. Les gens ne seront peut-être pas d'accord avec eux sur tout, mais ils vont finir comme Margaret Thatcher. Les gens les admireront pour leurs convictions et ils seront plus susceptibles d'appuyer quelqu'un d'intègre avant tout envers lui-même que des girouettes qui s'adaptent aux grés des vents.
C'est pourquoi je me suis joint à l'équipe de Éric Caire pour la course à la chefferie adéquiste. J'ai eu longtemps des doutes sur Éric, mais après lui avoir parlé à plusieurs reprises, j'ai été convaincu qu'il est quelqu'un qui sait défendre ses idées et qui n'aime pas se faire dire quoi faire pour plaire juste quelques jours ou faire le ''front page'' de La Presse. Je me souviens pendant la campagne électorale 2008, j'étais allé à RDI pour commenter la campagne avec trois autres jeunes d'horizons politiques différents et juste avant mon passage, Éric Caire était en débat contre Yves Bolduc et Bernard Drainville. Il saissisait adéquatement la nature d'une économie de marché, comment utiliser les mécanismes de marché et une privatisation partielle pour améliorer la qualité des soins de santé. Ce n'était pas juste de la rhétorique populiste sans profondeur, il y avait une compréhension du dossier et des points de comparaison internationaux.
Je pense donc que Éric Caire pourra se départir de la vieille manière de faire de l'ADQ. C'est pour cela que je lui donne mon appui. Je suis convaincu qu'il résistera aux tentations de dire des choses pour plaire immédiatement ou s'accoler des étiquettes pour avoir l'air angélique. Il saura surtout adjoindre un contenu à l'image de l'ADQ. Je ne suis pas le premier ''méchant droitiste'' qui s'associe à Caire et qui porte une grande attention aux politiques publiques plutôt qu'au jeu politique puéril de mesurage de dotations personelles. L'économiste Denis Julien et son épouse Joanne Marcotte qui ont réalisé le documentaire L'Illusion Tranquille qui démontait l'État québécois tout en proposant des pistes de réflexion pour l'avenir sont avec Éric Caire. L'actuaire Ian Sénéchal (un gars brillant) fait aussi parti de l'équipe d'Éric Caire. Il y a aussi le professeur Frédéric Têtu qui est aussi un des intellectuels de la droite au Québec et qui a défendu à maintes reprises des politiques publiques basées sur le libre marché. Aucune de ses personnes ne dit des choses pour plaire, ils disent tous les choses comme ils l'entendent. Comme disent les anglais, they speak truth to light. Pour s'entourer d'individus comme ceux-là, Éric Caire démontre qu'il ne cherche pas juste à plaire et à se vendre comme un vulgaire produit de consommation.
Quand l'ADQ se dit de centre-droit et qu'elle pose des affiches liant la hausse des seuils d'immigration et le déclin (fictif) du français à Montréal, ca n'a pas l'air de centre-droit. Ca donne plutôt l'image de l'extrême-droite nationaliste. Quand on propose des politiques d'achat local pour les contrats gouvernementaux au lieu de respecter l'argent des contribuables en le dépensant le plus efficacement possible, ca fait parti protectionniste antimarché. Quand on propose un Bureau de l'Investissement et de la Prospérité et un retour aux politiques d'intervention de la Caisse de Dépôt dans l'économie québécoise, ca fait parti interventionniste et dirigiste. L'image attribuée à la droite à cause de positions aussi ridicules est celle d'une cause populiste et passagère qui monte et descend avec les vagues de l'opinion publique. Est-ce vraiment une image que les gens de droite veulent avancer?
Ici, sur le GB (je parle en mon nom, Bryan n'est pas concerné par ce billet) nous sommes fiers de parler de politiques publiques et d'idées économiques et politiques. Nous sommes attachés à davantage à l'idée de favoriser le développement économique au maximum sans sacrifier l'équité. Pour cela, nous défendons des politiques publiques basées sur des principes de marché et une désengagement de l'État dans les secteurs où la chose est possible. Nous donnons notre confiance aux individus plutôt qu'aux minotaures du labyrinthe bureaucratique du Québec.
Dans mon cas particulier, j'ai défendu un dégel des frais de scolarité, une augmentation des frais d'usagers pour les services publics difficilement privatisables, une gouvernance basée sur des principes de marché pour les services publics, l'addition de la contribution du privé en santé, une modernisation de la fiscalité, la libéralisation du marché du travail et la réduction de la dette. Ce ne sont pas des idées populaires, mais ce sont les seules propositions de politiques publiques qui peuvent sortir le Québec de sa torpeur étatiste et lui permettre de s'enrichir. Ca prend du courage pour avancer des idées réflechies et pertinentes en politique. C'est plus facile de partir sur des coups de tête et surfer sur ses connaissances générales pour proposer des politiques publiques.
Mais à long terme, ceux qui se laissent emporter par l'image, l'apparence et l'actualité finissent par se faire emporter aussi dans l'oubli. On leur donne l'image de contenant sans contenu qui parlent sans dire quoique ce soit de pertinent ou de cohérent. Ceux qui proposent des idées, qui se tiennent debout à côté de leurs convictions et qui mettent leurs mains sur la table en déclarant fièrement ''this is what we believe'' sans avoir peur sont ceux qui vont vivre des moments difficiles au début. Toutefois, les gens verront leur intégrité et deviendront des leaders naturels qui s'illustrent par l'exemple. La rigueur de leur raisonnement et la fermeté de leurs convictions leurs permettront de gagner le respect. Les gens ne seront peut-être pas d'accord avec eux sur tout, mais ils vont finir comme Margaret Thatcher. Les gens les admireront pour leurs convictions et ils seront plus susceptibles d'appuyer quelqu'un d'intègre avant tout envers lui-même que des girouettes qui s'adaptent aux grés des vents.
C'est pourquoi je me suis joint à l'équipe de Éric Caire pour la course à la chefferie adéquiste. J'ai eu longtemps des doutes sur Éric, mais après lui avoir parlé à plusieurs reprises, j'ai été convaincu qu'il est quelqu'un qui sait défendre ses idées et qui n'aime pas se faire dire quoi faire pour plaire juste quelques jours ou faire le ''front page'' de La Presse. Je me souviens pendant la campagne électorale 2008, j'étais allé à RDI pour commenter la campagne avec trois autres jeunes d'horizons politiques différents et juste avant mon passage, Éric Caire était en débat contre Yves Bolduc et Bernard Drainville. Il saissisait adéquatement la nature d'une économie de marché, comment utiliser les mécanismes de marché et une privatisation partielle pour améliorer la qualité des soins de santé. Ce n'était pas juste de la rhétorique populiste sans profondeur, il y avait une compréhension du dossier et des points de comparaison internationaux.
Je pense donc que Éric Caire pourra se départir de la vieille manière de faire de l'ADQ. C'est pour cela que je lui donne mon appui. Je suis convaincu qu'il résistera aux tentations de dire des choses pour plaire immédiatement ou s'accoler des étiquettes pour avoir l'air angélique. Il saura surtout adjoindre un contenu à l'image de l'ADQ. Je ne suis pas le premier ''méchant droitiste'' qui s'associe à Caire et qui porte une grande attention aux politiques publiques plutôt qu'au jeu politique puéril de mesurage de dotations personelles. L'économiste Denis Julien et son épouse Joanne Marcotte qui ont réalisé le documentaire L'Illusion Tranquille qui démontait l'État québécois tout en proposant des pistes de réflexion pour l'avenir sont avec Éric Caire. L'actuaire Ian Sénéchal (un gars brillant) fait aussi parti de l'équipe d'Éric Caire. Il y a aussi le professeur Frédéric Têtu qui est aussi un des intellectuels de la droite au Québec et qui a défendu à maintes reprises des politiques publiques basées sur le libre marché. Aucune de ses personnes ne dit des choses pour plaire, ils disent tous les choses comme ils l'entendent. Comme disent les anglais, they speak truth to light. Pour s'entourer d'individus comme ceux-là, Éric Caire démontre qu'il ne cherche pas juste à plaire et à se vendre comme un vulgaire produit de consommation.
Du contenu, des idées, des convictions...j'embarque...
1 commentaires:
Il y a aussi le blogueur Pierre Morin qui défend la même cause.
Peut-être qu'Éric vous fera prendre le petit déjeuner ensemble un de ses jours...
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