I could smell freedom in ... a Wal-Mart!

mercredi 24 juin 2009 ·

Hier à 1AM, j'ai eu une envie de fumer en sortant d'un bar au Michigan ou je suis présentement. Mon amie m'a indiqué que Wal-Mart est ouvert 24 heures par jour, 7 jours par semaine! On est allé et devinez ce que j'ai vu

  1. Il y avait de l'alcool en quantité industrielles à des faibles prix et une sélection gigantesque de vins (au moins une centaine de vins différents). Qui dit qu'il faut la SAQ pour avoir des choix en matière de vin? Je suis au milieu du Michigan dans une ville qui se nomme Midland qui porte bien son nom puisqu'on est au milieu de nul part! Pourtant j'ai presque autant de choix pour moins cher qu'à la SAQ;
  2. Il y avait des cigarettes que je pouvais voir et qui n'étaient donc pas cachées derrière des étagères grises. Faut croire qu'on considère le consommateur comme un acteur intelligent au milieu de nul part au Michigan;
  3. Il y avait plus de 5 employés qui remplissaient les étagères. Gros contraste avec le Québec;
  4. Il y avait une clinique médicale...
  5. Il y avait une pharmacie...

Je sais pas pour vous, mais j'ai adoré pouvoir entrer dans un Wal-Mart ou j'ai été respecté comme consommateur et ce à 1:00AM...

8 commentaires:

Nicolas A. Bérard-Nault a dit…
24 juin 2009 à 11:46  

Malheureusement, le consommateur n'est pas un acteur intelligent lorsqu'il est question de produits qui créent une dépendance, pour la simple et bonne raison que même si son néo-cortex lui dit que c'est mauvais pour lui, son cerveau reptilien se régale du volupté associé à l'apport de nicotine.

Bryan Breguet a dit…
24 juin 2009 à 12:07  

oui je pense que je suis d'accord avec Nicolas. Bien qu'en l'occurrence, je pense que Vincent fait surtout allusion à l'interdiction d'avoir les cigarettes visibles. On pourrait débattre de l'influence de cette visibilité. Si le cerveau veut vraiment sa nicotine, cela ne changera rien que les cigarettes soient logées derrière un comptoir, bien cachées, non?

Vincent Geloso a dit…
24 juin 2009 à 12:59  

Je fais effectivement allusion au fait de cacher les cigarettes au même titre que les beer store en Ontario empêchent les consommateurs de voir les bouteilles et seulement de choisir leurs bières en regardant les étiquettes des marques collées au mur.

Et même là, admettant une taxation de la cigarette comme c'est le cas au Québec (je n'ai pas regardé si il y en avait dans l'État du Michigan) il faut se questionner à savoir si on peut vraiment apprendre au consommateur à être intelligent en cachant le produit?

Vincent Geloso a dit…
24 juin 2009 à 12:59  

Aussi, je faisais une référence surtout aux alcools (vins surtout) et la possibilité d'avoir une clinique privée et plusieurs employés après certaines heures.

@xe a dit…
24 juin 2009 à 14:35  

C'est un sujet qui me préoccupe mais ça n'arrivera pas avant longtemps ici.

1. On prend des gens pour des cons et on veut les protéger contre eux-mêmes alors on cache les cigarettes malgré que la personne en achète en connaissance de cause. Les lobbys extrêmes anti-cigarettes capoteraient.

2. Le gouvernement et la SAQ ne permettront pas de la compétition, ça les forceraient à êtres meilleurs et baisserait leurs revenus.

3. Il faudrait aussi changer la loi sur les hres d'ouverture des commerces. Les syndicats se mêleraient de ça.

J'avais proposé au dernier PEQ de changer la loi sur les hres d'ouverture des commerces (en appui à Alex Lessard qui voulait changer les hres d'ouverture des bars) et ce n'était même pas assez bon pour être une dm ça l'air, ce qui veut dire beaucoup quand on voit le contenu de certaines DM...

C'est vraiment une situation ridicule, dans le temps des fêtes, même les Wal-Mart des 9 autres provinces canadiennes sont ouverts 24 hres. C'est ça une société distincte, on se distincte souvent par la médiocrité.

@xe a dit…
24 juin 2009 à 14:37  

*distingue

Guillaume a dit…
25 juin 2009 à 20:01  

Avant d'en arriver à vendre le tabac et l'alcool si librement, il faudrait s'assurer que la société complète ne paie pas les frais de santé qui en découlent...

Laurence Tilmant-Rousseau a dit…
26 juin 2009 à 16:13  

Cacher l'emplacement des cigarettes n'a rien à voir avec l'intelligence du consommateur. L'emplacement d'un produit de consommation comme le tabac est crucial pour une entreprise. On appel ça le marchandisage.

Les companies de tabac payaient des milliers de dollars au commerçant, surtout chez les dépanneurs et station-service, pour que leur produits soit les plus visible sur l'étagère par rapport à la compétition. Selon un de mes anciens collègues du Cégep, qui a travaillé près de 7 ans dans un dép, l'emplacement sur l'étagère qui était vis-à-vis des yeux pouvait valoir près de 10 000 $ par année.

Est-ce que les compagnies de tabac prenait les consommateurs pour des "caves" en voulant le meilleur emplacement des étagères? Bien sûr que non. Elles croyaient tout simplement mousser leurs ventes. Le Marketing est basé justement sur les comportements cognitifs, irrationnels et émotionels de l'humain.

Les gouvernements veulent tout simplement diminué la vente de cigarettes en limitant leur visibilité. Sinon, pourquoi les compagnies de tabac convoitait payer à prix d'or les meilleurs emplacement dans un dép?

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Au sujet du blogue

Scientifiquement justes, politiquement incorrects

Auteurs

Bryan Breguet est candidat au doctorat en sciences économiques à l’université de Colombie-Britannique. D’origine Suisse, il a passé les cinq dernières années au Québec au cours desquelles il s’est engagé en politique provinciale malgré le fait qu’il ne possédait pas encore la citoyenneté canadienne. Il détient un B.Sc en économie et politique ainsi qu’une maitrise en sciences économiques de l’université de Montréal. Récipiendaire de plusieurs prix d’excellences et bourses, il connaît bien les méthodes quantitatives et leurs applications à la politique.







Vincent Geloso holds a master’s degree in economic history from the London School of Economics, with a focus on business cycles, international development, labor markets in preindustrial Europe and the new institutional economics. His research work examined the economic history of the province of Quebec from 1920 to 1960. He holds a bachelor’s degree in economics and political science from the Université de Montréal. He has also studied in the United States at the Washington Centre for Academic Seminars and Internships. Mr. Geloso has been an intern for the Prime Minister’s cabinet in Ottawa and for the National Post. He has also been the recipient of a fellowship from the Institute for Humane Studies and an international mobility bursary from the Ministère des Relations internationales du Québec. Currently, he is an economist at the Montreal Economic Institute.

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